Rodrigues |
Nous séjournons à La Réunion depuis le dimanche 13 juillet 2008, d'où nous partons le samedi 16 août pour Rodrigues, puis pour Maurice. |
Lire un article du Monde sur Rodrigues et un article Wikipédia. |
Samedi 16 août: Nous quittons Saint-Gilles, tôt le matin. Petit déjeuner "Chez Paul" au Barachois. Petite promenade en ville. Direction de l'aéroport de Gillot où nous rendons notre C2 de location. (avec 2300 km parcourus...) |
Vol Air Mauritius à 12 h45, arrivée à Maurice à 13 h30 |
Longue attente avant de prendre à 18h35, notre avion pour Rodrigues où nous arrivons à 20h05 |
Transfert à l'auberge Anse aux Anglais située dans l'Anse du même nom. Cette Anse aux Anglais est évoquée par Le Clézio dans son roman "Le chercheur d'or" Il est question du trésor du pirate La Buse dont nous avons vu la tombe au cimetière marin de Saint-Paul à La Réunion. Carri poisson très parfumé et curieux dessert avec du tapioca et des fruits. |
Dimanche 17 août: Nous décidons d'aller à la messe de 9h à l'église-cathédrale Saint-Gabriel de Rodrigues. De l'hôtel, on longe, à pied, l'océan pendant un quart d'heure avant de rejoindre Port-Mathurin la capitale de l'île. En chemin, une petite ondée nous offre un bel arc- en -ciel |
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Un émouvant cimetière marin à l'entrée de Port-Mathurin. |
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De la gare routière de Port-Mathurin jusqu'à l'église de Saint-Gabriel, c'est 30 minutes de montée en car ( on fera le retour en 15 minutes )et on se trouve au coeur de l'île. |
L'Eglise catholique à Rodrigues ( texte ci-dessous extrait du site du diocèse de Port-Louis) |
Il y a 242 ans, l’abbé Alexandre Guy Pingré, astronome, visitait Rodrigues où il venait observer le transit de Vénus. Dans son Voyage à Rodrigues, 1761, il écrivit alors que tous ceux qui vivent dans l’île professent être des chrétiens, mais le sont chacun à leur manière. La pratique religieuse consistait, disait-il, à sonner l’Angélus – que personne ne récitait. L’esclave qui n’avait pas encore été baptisé faisait réciter à d’autres leurs prières quotidiennes, et ce, pour obéir aux ordres stricts du commandant. Il n’y avait à Rodrigues ni chapelle, ni église. Il ajoutait que l’aumônier d’un vaisseau avait un jour béni le cimetière, signalant ainsi le passage d’un ministre de Dieu dans cette île abandonnée. Un demi-siècle plus tard, à partir de 1792, les premiers résidents inculquèrent quelques notions de christianisme à leurs esclaves, l’une des conditions de l’octroi des terres stipulant que tous les esclaves devraient être élevés en chrétiens. En 1848, John Henderson, alors administrateur de Rodrigues, écrivit au secrétaire colonial que des notables de l’île avaient plusieurs fois réclamé la présence d’un prêtre catholique. Paul Grandcourt, un laïc, y fut d’abord dépêché en 1849 pour dispenser l’instruction religieuse, puis, Père Laval, supérieur spiritain sous l’épiscopat de Mgr Allen Bernard Collier o.s.b., y envoya le père François Thévaux c.s.sp. Celui-ci y fit un séjour de 6 mois, de novembre 1850 à mai 1851. C’était la première évangélisation de cette île. Il baptisa les natifs de Rodrigues, célébra 50 mariages et fit construire deux chapelles : l’une à Port-Mathurin, une simple poupe de vaisseau naufragé pourvue d’un toit de feuilles de latanier, dédiée au Saint-Cœur-de-Marie, et l’autre, à Saint-Gabriel, dédiée à l’Archange Gabriel. Cette dernière chapelle se trouvait à l’extrémité sud du cimetière : c’était une hutte de latanier que le père Thévaux acheta de Gabriel Bégué, résident de Rodrigues depuis 1825. La chapelle prit le vocable de Saint Gabriel, du nom de son ancien propriétaire. Le prêtre forma, de plus, des catéchistes pour enseigner la doctrine chrétienne et présider aux prières. D’autres missions suivirent, mais très espacées, de décembre 1856 à mai 1857 par le père Jean-Baptiste François c.s.sp. et en décembre 1857 ; il était accompagné cette fois de Mgr Collier en personne. Ce fut la première fois qu’un évêque visitait l’île. Il instaurait ainsi une tradition qui se perpétue depuis. Le père François fit d’autres séjours à Rodrigues : en 1862 et en 1864-1865. La population d’alors avoisinait 700 personnes dont 120 couples, la plupart vivant en situation irrégulière sur le plan canonique. Les pères F. Muylhe et Guilmin c.s.sp. y firent des séjours respectivement en 1866/67 et 1868. |
En 1869, Mgr Adrian Michael Hankinson o.s.b. dépêcha, au mois de septembre, en qualité de prêtre résident, l’abbé Emile Hillaire. Celui-ci resta à Rodrigues une dizaine d’années. Il fut le premier d’une longue liste et le premier curé de Rodrigues à Saint-Gabriel. La population d’alors comptait un peu plus de 1 000 personnes. En 1907, une troisième chapelle fut construite à La Ferme, dédiée au Saint-Esprit, à l’initiative du père Jean-Marie Pivault c.s.sp. D’autres ont suivi : à Brûlé, à Baie-aux-Huîtres, à Rivière-Coco et à Grand-Baie. Quelques églises et chapelles furent construites par la suite. La chapelle de Port-Mathurin fut détruite par un incendie le 9 novembre 1866 et reconstruite en latanier, en avril 1867. Il s’y trouvait aussi un petit logement pour le prêtre. Après le passage du cyclone de 1886, une église en bois fut construite, réparée en 1894 et agrandie à la fin des années 1920 par le père Laffont c.s.sp. Les années ’30 virent l’ajout, à l’église, d’une façade et d’une galerie, œuvre du père Legault c.s.sp. Des événements semblables – cyclones, restauration, agrandissements – eurent lieu dans le cas de Saint-Gabriel. Le 11 décembre 1929, un jeune spiritain, le père Eugène Legault, débarqua à Rodrigues ; en se rendant à l’église Saint-Gabriel, il pensa que Jésus y était aussi mal logé qu’à Bethléem et fit le vœu de rendre plus belle la maison de prière. C’est ainsi qu’après la messe en plein air du 18 octobre 1936 célébrée par les pères Wolff et Legault, eut lieu la pose de la première pierre de la future ‘cathédrale’ de Rodrigues. Sa construction fut le résultat d’une généreuse coopération entre les Rodriguais et l’église fut consacrée en grande pompe par l’archevêque James Leen le 10 décembre 1939. En octobre 1989, l’Église à Rodrigues eut la joie d’accueillir S.S. le Pape Jean-Paul II et en octobre 1997, le Cardinal Josef Tomko. Lorsque Mgr Maurice E. Piat a décidé de convoquer un synode diocésain, il a tenu à ce que la spécificité de l’Église à Rodrigues puisse s’exprimer à travers des commissions spéciales et même une assemblée spéciale du synode pour Rodrigues. L’excellent travail accompli par ces commissions et cette assemblée a abouti à cinq orientations spéciales pour Rodrigues qui ont été présentées à Mgr Maurice E. Piat le 15 août 2000. Rodrigues a accueilli le Nonce Apostolique, Mgr Bruno Musarò, du 6 au 9 juillet 2001. En cette même année, le père Jocelyn Grégoire c.s.sp. y a fait des sessions d’évangélisation, plus de 6 000 personnes assistant à son concert religieux à Malabar, et Mgr Piat a fait dans l’île une visite pastorale d’une semaine en septembre ; il en a profité pour préparer sa Lettre Pastorale portant principalement sur le futur statut d’autonomie de Rodrigues. Le jeudi 31 octobre 2002, S.S. le Pape Jean-Paul II a érigé l’Ile Rodrigues en Vicariat Apostolique. Cette décision répond à une demande faite par Mgr Maurice E. Piat, Évêque de Port-Louis, selon le souhait formulé officiellement par les chrétiens de Rodrigues en deux reprises. La première fois en 1997 lors de la visite du Cardinal Tomko et la seconde fois au moment de la remise du document synodal à Mgr Maurice E. Piat le 15 août 2000. La demande que Rodrigues soit érigée en Vicariat Apostolique a coïncidé avec les démarches multiples qui ont abouti à l’avènement de l’Autonomie de Rodrigues au sein de la République de Maurice. L’Église a toujours œuvré pour que les Rodriguais deviennent les agents de leur propre développement et a soutenu tous les efforts déployés dans ce sens. En demandant au Saint-Siège que l’Ile Rodrigues soit érigée en Vicariat Apostolique, Mgr Maurice E. Piat a pris l’engagement que le Diocèse de Port-Louis continuerait à soutenir le Vicariat Apostolique du point de vue financier, et en ce qui concerne le personnel ecclésiastique. Cet engagement durera jusqu’à ce que Rodrigues devienne pleinement autonome dans ces deux domaines. Vicaire Apostolique de Saint-Gabriel (Ile Rodrigues) : Mgr Alain Harel, Vicariat Apostolique, La Roseraie, Saint-Gabriel, Rodrigues.
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Belle célébration avec des fidèles jeunes et très nombreux. De très beaux chants très rythmés, dont certains en créole.. La population est catholique à 97% Jean-Paul II est venu à Rodrigues en 1989. |
A la sortie de la messe, nous discutons quelques instants avec le curé, d'origine mauricienne, et qui a fait ses études en France. |
Retour à Port-Mathurin où nous dégustons une salade de kono-kono ( c'est un petit mollusque) |
Découverte de l' église de Port-Mathurin (ci-dessous) |
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Dans l'après-midi, nous parcourons le bord de mer au nord d'Anse aux Anglais. Beaucoup de familles à l'ombre des filaos finissent de pique-niquer pendant que les enfants jouent ou se baignent. |
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Anse Grand Baie, terme de notre petite rando et retour par le même chemin. Nous nous laissons doucement gagner par l'atmosphère particulière de l'île. .. |
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Ragoût d'ourites (poulpes) au dîner. |
Lundi 18 août: |
Nous consacrons cette journée à la découverte de l'île aux cocos. |
Contrairement à hier, Port-Mathurin est vivant et animé. |
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Mardi 19 août: Splendide rando en bord de mer de Graviers à Pointe Coton. |
Mercredi 20 août: Rando en bord de mer de Pompée à Graviers par l'anse Mourouk |
Jeudi 21 août: Excursion à Caverne Patate. |
Vendredi 22 août: Pointe Coton et Anse Hally |
Samedi 23 août: C'est le jour du départ pour Maurice (9h15....10h45) |